Now boy, you're mine ! [Nao ♥]

**Message** : 72 **Date de naissance** : 01/11/1995 **Age** : 28

NOW BOY, YOU'RE MINE ! × ft. NAO & KAIRI

Toujours devoir sourire, toujours devoir faire bonne figure. Ici, les trois quarts des élèves et des professeurs que Kairi était une véritable merveille ; un ange descendu du ciel avec le talent et la gentillesse comme principales qualités. Talentueuse ? Oh que oui qu’elle l’était… Il fallait voir ses notes et les nombreux clubs dans lesquels elle était inscrite. Mais gentille… Haha, Oh bien sur, elle faisait toujours en sorte de se montrer agréable et avenante envers ceux qu’elle désignait comme son « public », les moins que rien qui l’admirait sans même oser penser un jour à la détrôner. C’était clair qu’avec ces misérables, elle ne pouvait que se montrer douce comme une brebis, il fallait bien garder ses fans en haleine, n’est ce pas ? Seulement, la vérité était à mille lieux de toute cette belle mascarade.

Une après midi, elle se prélassait tranquillement au soleil avec ces deux « bouches-trous » (le genre de fille qui pense qu’être avec amie avec la plus populaire va la rendre plus intéressante auprès des autres, pathétique). Installée sur la table de la cour principale, elle souriait doucement en appréciant le doux contact de cette lumière chaleureuse, jusqu’à ce que l’une de ses bouffons lui indique qu’un garçon ne faisait que la regardait depuis quelques secondes à présent. Passivement intéressée, elle tourna ses grandes billes vers lui, le dévisageant à son tour. Plutôt mignon... En le voyant fuir face au sourire qu’elle lui adressa, elle ne put s’empêcher de rire quelque peu, avant de retourner à ses occupations. C’était tellement épuisant de devoir être si mignonne parfois…

Quelque heures plus tard, alors qu’elle marchait dans les couloirs en saluant aimablement tout ceux qui se retourner pour lui dire au revoir avec un grand sourire, Kairi se dirigea vers son casier, tout en passant une mèche de ses longs cheveux bruns derrière son oreille joli percée. Mais alors que le couloir était à présent désert, le bruit d’un flash attira son attention et c’est avec surprise qu’elle constata qu’au loin dans l’allée, un appareil photo était braqué sur elle. Haussant les sourcils de stupeur puis de mécontentement, elle se dépêcha d’accourir vers le paparazzi de malheur qui avait osé prendre un cliché d’elle, furieuse. Mince, qu’allait-elle faire si cette photo était moche ??

« Hey, attends ! » S’exclama t-elle tandis qu’il fuyait, avant d’accélérer encore plus, finissant par le rattraper. Sans même réfléchir, elle saisit de sa main puis le tira sans ménagement vers elle, le faisant alors rentrer dans le placard à balai de l’étage avec elle. Essoufflée, elle s’empressa de fermer la porte à clé et de coller son dos à cette dernière, découvrant alors le visage de sa future victime. Hey… mais n’était-ce pas le gars qui l’avait reluqué tout à l’heure ?

« Toi… que viens-tu de prendre en photo ? Montres-moi ! » Et c’est de force qu’elle lui arracha son appareil photo, découvrant sur l’écran de ce dernier les dizaines de clichés à son effigie. Mais… qu’est ce que c’était que ce bordel ?

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**Message** : 109

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t’es foutu. complètement foutu. t’es pas très malin non plus. tu pensais peut-être que la flash de ton appareil allait passer inaperçu ? tu te mettais le doigt dans l’œil petit. la demoiselle t’as vu et est folle de rage. qu’est-ce que tu as à dire pour ta défense. rien. pour le moment, t’es pétrifié. qu’est-ce qu’elle va penser de toi ? tu t’fais passer pour un pervers qui vole des clichés aux jeunes filles qui te plaisent. t’es gêné, confus, tu t’en veux. tu te rends compte de la galère dans laquelle tu t’es mise. tu cherches tes mots, mais rien ne sort. seulement des « euh… » hésitants. elle est en colère, c’est normal. ca y’est, les larmes montent. tes sœurs ont raison quand elle te traite de pleurnichard.

la fille devant toi, c’est hinageshi kairi, l’une des étudiantes les plus populaires de l’université. t’as pas le béguin pour elle. elle est juste… photogénique. et jolie. naturelle. ok, elle est magnifique. ca fait quelque mois que tu la photographie, la trouvant superbe sous n’importe quel angle. c’est des clichés volés certes, mais c’est pas une mauvaise intention.

plusieurs fois t’as voulu lui demander de poser pour toi, mais t’oses pas. t’es pourtant du genre sans gêne ; mais elle, elle t’intimide un peu. t’es vite impressionné, elle parait tellement au-dessus des autres. t’avais peur qu’elle te rit au nez. qu’elle t’envoie voir ailleurs. qu’elle t’écrase comme l’insecte que tu es. ça parait stupide. normal, c’est stupide. cet après-midi encore, ton regard s’est posé sur elle. elle t’as vu, t’as fui. t’es un trouillard en plus d’être un pleurnichard.

et maintenant t’es là, dans un placard à balai, enfermé, avec la jeune fille. tu pourrais remettre la faute sur l’objectif de ton appareil photo, mais tu te ferais passer pour un idiot. tes yeux s’humidifient, ton nez commence à piquer. tu voudrais parler, t’expliquer, te justifier. mais t’as une boule à la gorge ; c’est noué, aucun son ne sort de ta bouche, t’arrives pas à parler. tu culpabilises, t’as peur.

et si elle venait à porter plainte contre toi ? tu risques gros ; t’as aucune preuve que c’était par « professionnalisme ». c’était juste pour la beauté de la photo, mais qui le sait à part toi ? « d-désolé… » arrives-tu enfin à dire. « je ne suis pas un pervers, je te promets ! » les larmes roulent sur tes joues rouges de honte. tu sanglotes. tu retiens tes larmes, tu renifles. t’es pathétiques. si la jeune fille ne te crois pas, t’es foutu. complètement foutu.

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**Message** : 72 **Date de naissance** : 01/11/1995 **Age** : 28

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Elle n’arrivait pas à le croire. Plus elle appuyait de la touche 'suivant' et plus les clichés de sa propre personne défilaient, sans qu’elle ne comprenne pourquoi. OMFG. Okay, ces photos étaient vraiment jolies et réussie. C’était mignon de voir de quelqu’un la trouvait mignonne au point de vouloir la prendre en photo, c’est sur… mais sans permission, ça c’était carrément inacceptable ! Prise d’une sueur froide, elle se rendit compte en continuant son enquête que ce n’était pas la première fois qu’il prenait des clichés d’elle à son insu. Qu’est ce que c’était que ce mec ? Un pervers ? C’était carrément flippant.

« J’attends des explications, tout de suite ! » répondit-elle froidement tandis qu’elle gardait l’appareil dans sa main, tapant du pied, le regard noir et peu amical. Ce gars avait beau être mignon, ce n’était pas une raison pour le laisser faire ce genre de chose ! « Tu sais comment ça s’appelle ce que tu fais ? Harcèlement ! C’est vraiment grave » Grave oui, c’était le mot. « Tu aurais du me demander la permission, si ça se trouve, je n’aurais pas refusé ! » Parce qu’après tout, elle pouvait comprendre si ce pauvre gars la trouvait jolie. Seulement, tout le monde ici la trouvait jolie, est ce que c’est pour autant que tout le monde la prennait en photo ? Noooope !

En l’entendant s’excuser et lui promettre de ne pas être un pervers, la belle japonaise toussa, outrée. Il osait dire ça après ce qu’elle venait de découvrir, sérieusement ? Elle allait finir par le frapper, c’était presque certain ! Sauf que contre tout attente, le jeune homme se mit à pleurer silencieusement.

EUH... c'était quoi, ça?

Arquant un sourcil, stupéfaite, Kairi ne put s’empêcher de rétorquer, choquée : « HEIN? ... tu pleures? Arrêtes de pleurer, t’es une fillette ou quoi ? » Mais en le voyant peiner à s’arrêter malgré tout, elle ne put que soupirer, ne sachant pas comment réagir. Il n’allait pas s’en sortir comme ça, ce n’était pas avec des larmes qu’elle allait avoir pitié de lui… mais mine de rien, elle ne pouvait pas s’empêcher d'être peu à l'aise, malgré elle. Finissant par lui rendre son appareil photo sans même chercher à effacer les photos d’elle, la jeune fille leva son regard vers lui sans rien dire sur le coup, hésitante. C’était bizarre, l'ambiance qu'il y avait dans ce placard tout à coup…

« Okay » Fit-elle finalement de sa jolie voix cassée et agréable « plutôt que d’aller directement à la police porter plainte, je vais être généreuse et te laisser une chance de te justifier réellement. Pourquoi me prends-tu en photo depuis tout ce temps ? » Elle le dévisagea de ses grandes prunelles sombres, relevant gracieusement une mèche rebelle de son visage, avant de grogner un « j’attends ! » plutôt convainquant.

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